Les assistants médicaux (AM) : le médecin peut être accompagné par la CPAM pour définir ses besoins. L’Assurance maladie a édité un document précisant les cas de figure :

– aide pour 1/3 ETP d’AM : 12 000 € la 1re année,  9 000 € la 2e, et jusqu’à 7 000 € la 3e et les suivantes* ;

– aide pour 1/2 ETP d’AM : 18 000 € la 1re année, 13 500 € la 2e, et jusqu’à 105 000 € la 3e et les suivantes* ;

– aide pour 1 ETP d’AM s’il est installé en zone sous-dense :  36 000 € la 1re année, 27 000 € la 2e, et jusqu’à  21 000 € la 3e et les suivantes*.

 

Les IPA : l’avenant 7 à la convention des infirmières libérales prévoit une rémunération forfaitaire pour le suivi des patients chroniques. En plus d’une aide « complémentaire » à l’installation pouvant aller jusqu’à 27 000 euros, un forfait de 20 euros est facturé au premier contact avec le patient, et deux forfaits annuels existent :

– 58,90 € pour le bilan global réalisé en première année et l’initiation d’actions d’éducation, de prévention et de dépistage ;

– 32,70 € versés chaque trimestre pour valoriser le suivi (surveillance, coordination…).

 

Les médiateurs : des postes de médiateurs peuvent être financés via des contrats aidés : le dispositif adultes-relais dans le cadre des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ce dispositif d’insertion est valable trois ans, renouvelable trois ans, avec un financement provenant en partie de l’État et une aide possible de la collectivité, le complément de salaire devant être apporté par l’employeur lui-même. En parallèle, la loi de modernisation de notre système de santé de 2016 reconnaît, dans son article 90, la médiation en santé, uniquement. Il est possible pour ce type de poste de demander un financement aux agences régionales de santé via le dépôt d’un dossier. Enfin, dans certaines MSP, des travailleurs sociaux sont mis à disposition par la ville et par certaines associations. 

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