Sa création a essuyé quelques revers avant d’être complètement opérationnel. Si dès le mois de décembre, les membres de l’équipe de soins primaires (ESP) ont organisé des réunions avec l’ARS Grand-Est, la CPAM et les Ordres des médecins et infirmiers, pour les informer de leur intention de créer un centre de vaccination à Saint-Max (Meurthe-et-Moselle), "on nous a répondu que ce n’était pas possible", se souvient Thierry Pèchey, infirmier libéral, membre de l’ESP et responsable du centre de vaccination.

"Le problème, c’est que pendant la première vague, nous avons été écartés de la gestion de la crise sanitaire, rappelle le Dr Antonin Mansuy, médecin généraliste à Essey-lès-Nancy, intervenant au sein du centre de vaccination, et également membre de l’ESP. Cette fois-ci, nous voulions vraiment être acteurs." L’ouverture du centre de vaccination validée par l’ARS en janvier dernier, les professionnels de santé du territoire se sont organisés très rapidement. Une coordination facilitée par leur structuration en ESP et en communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), en convient l’infirmier libéral. Ainsi, en quatre jours, le centre de vaccination est créé. Quatre autres sont également mis en place dans le cadre de la CPTS de la métropole nancéienne. "Thierry Pèchey m’a demandé de coordonner les médecins généralistes et rapidement, le projet a entraîné une vive adhésion", se réjouit Antonin Mansuy.

Une organisation en binôme

Le château de Saint-Max ayant été mis à disposition par la commune, "nous avons d’abord occupé le rez-de-chaussée pour l’organisation de la vaccination du Moderna puis du Pfizer, indique Thierry Pèchey. Et depuis que les professionnels de santé disposent du vaccin AstraZeneca, nous disposons également du deuxième étage." Ainsi, à son arrivée, le patient remplit une fiche de renseignement avant de s’installer dans la salle d’attente. Un médecin ou une infirmière, qui travaillent en binôme, vient alors le conduire à la consultation médicale préalable, puis il est vacciné et placé sous la surveillance d’une infirmière libérale.

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