Une "boîte à outils" pour donner à voir les initiatives en place dans les territoires pour améliorer la santé des étudiants. Lors d'une conférence de presse organisée au ministère du Travail, l'Association des villes universitaires de France (Avuf) a présenté, hier, un guide pratique pour "Prendre soin de nos étudiants". Un sujet fort, une "priorité", a lancé Catherine Vautrin qui présidait cette association jusqu'à sa nomination au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités."Je le répète souvent : on ne se décrète pas ville étudiante, on est reconnu ville étudiante. Une reconnaissance qui passe par notre capacité à répondre aux attentes des étudiants concernant leurs études mais aussi au-delà : santé, sport, culture, logement, transports…", a poursuivi la ministre.
Lire aussi : D’clic santé, un outil pour encourager les jeunes de Montreuil à consulter un médecin
Le guide – d'une cinquantaine de pages – se positionne comme un "recueil des expériences et des bonnes pratiques" pour démontrer que "les collectivités territoriales agissent et peuvent agir" sur la santé des étudiants, précise Michaël Delafosse, maire de Montpellier et nouveau président de l’Avuf : "Ce guide essaie de pas dire qu'il faut faire comme ci ou comme ça. Mais dit qu'il y a un chemin pour agir. Car les élus locaux sont des partenaires efficaces, à la fois dans la vie étudiante et dans le cadre de la politique de santé publique au sens le plus large." Et cet échelon territorial est le bon, estime Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche car "les villes universitaires, c'est là où on voit les problèmes mais aussi les solutions directes pour essayer de les résoudre".