Quatre facultés en une. Et "c’est une première en France de fusionner ces entités dans une seule structure", confie Philippe Pomar, doyen de la faculté de santé de l’université Toulouse III Paul-Sabatier au site ToulEmploi. En effet, depuis sa création, le 1er janvier 2022, la faculté de santé de l’Université Toulouse III Paul-Sabatier a fusionné les deux facultés de médecine de Purpan et de Rangueil, la faculté d’ontologie et celles des sciences pharmaceutiques. À cela, se sont ajoutés les diplômes d’infirmier, de rééducation et réadaptation et enfin de maïeutique. "Nous voulons développer la "faculté de santé de demain" : adaptative, agile, intelligente et flexible qui soit un lieu d'innovation et d'échanges au service des étudiants et pour le plus grand bénéfice des patients", détaillait Jean-Marc Broto, président de Paul-Sabatier, dans Actu Toulouse. Bien qu’innovant, ce projet n’est pas nouveau dans le paysage occitan. " Cela fait des dizaines d’années que les doyens voulaient amener ce projet sur la table", avouait-il.

Pédagogie transversale

La première promotion a fait sa rentrée en septembre dernier. "Les étudiants doivent s’inscrire dans l’un des trois départements : médecine, maïeutique et paramédical, odontologie, ou sciences pharmaceutiques", précise Philippe Pomar. Si les quatre sites existent toujours, un projet immobilier est en cours de réflexion pour réunir physiquement les 17 000 étudiants (environ 14 500 en médecine, maïeutique et paramédical, 2 000 en pharmacie et 1 000 en odontologie, précise toulemploi.fr) au sein d’un centre universitaire d’enseignement et de recherche en santé. Deux sites sont actuellement à l’étude, à Langlade, à proximité de l’Oncopole, et à Rangueil, à la place de l’actuelle faculté de médecine.

Bien que purement administrative pour l’instant, la pédagogie se veut surtout transversale. "Nous voulons que les étudiants se rencontrent et travaillent ensemble. À l’hôpital, un patient croise quatre ou cinq professionnels de santé dans une journée. C’est bien qu’ils aient l’habitude de travailler ensemble, qu’il y ait une transdisciplinarité", expliquait Philippe Pomar. La faculté s’est donc déjà organisée autour d’un socle commun, mais aussi autour de projets et de stages partagés.

[Avec ToulEmploi et Actu Toulouse]

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