Dès 9 heures, les couloirs de l'espace Sorella fourmillaient déjà de patientes. Après avoir récupéré leur livret de dépistage à l'accueil, elles sont progressivement orientées par les professionnels de santé vers les prochaines étapes du parcours de dépistage. Chaque facteur de risque est évalué tour à tour, à commencer par le risque cardiovasculaire. Un professionnel de santé prend la pression artérielle et repère les symptômes d'alerte. Quelques brèves minutes d'attente et un second prend le relais sur les risques métaboliques (poids, tailles, périmètre abdominal glycémie, bilan lipidique et protéinurie).
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Dans les couloirs, les patientes se croisent se reconnaissent. Les rendez-vous s'enchaînent et se précisent en fonction du profil patient. Certaines réalisent un électrocardiogramme ou une échodoppler, tandis que d'autres passent directement à l'entretien de repérage avec une gynécologue. Dernière étape du parcours : la synthèse.
Le livret de dépistage, complété au fur et à mesure du parcours, est récupéré avant qu'un médecin généraliste en fasse la synthèse pour conseiller, si nécessaire, des examens complémentaires.

Crédit : Sorella Care
90 patientes ont été reçues lors de cette journée de dépistage et de prévention qui a mobilisé une vingtaine de professionnels de santé, dans huit salles de consultation réaménagées pour l'occasion. En complément, l'espace de soin avait également prévu un espace d'échanges et un stand dédié aux violences faites aux femmes, tenu par les deux psychologues de Sorella. "On est en train de voir ce que sera la santé et la prévention du futur, qui est transgénérationnelle et transdisciplinaire", s'est réjoui Thierry Drilhon, cofondateur d'Agir pour la cause des femmes.