"MeSCos" : c’est le nom de la maison du sport qui a désormais intégré l’hôpital de Troyes. Loëtitia Beury et son mari, le Dr Philippe Beury, spécialisé en médecine du sport, se sont installés il y a deux semaines au second étage du pavillon N de l’hôpital de Troyes, relate L'Est éclair. Une installation provisoire puisqu’à terme, la maison de santé posera ses valises au-dessus du centre de soins de suite et de réadaptation. La structure se divise en quatre départements : un guichet unique pour le sport-santé, un lieu dédié à la recherche et au développement, une maison de santé et un centre médical d’urgence.

La maison sport-santé, équipée d'une salle avec des outils dédiés à l’activité physique adaptée (APA), propose ainsi un guichet unique, "interface entre les futurs bénéficiaires, les paramédicaux et les médecins", indique Loëtitia Beury au journal local. Un lieu destiné également aux entreprises, publiques ou privé, y compris l’hôpital.

"MeSCos" comprend également un département Recherche et développement (R&D), avec notamment un groupe de professionnels de santé qui auront la charge d’évaluer les dispositifs de soins mis en place afin "afin de conserver et développer 'ce qui marche' et d'abandonner ce qui ne correspond pas aux besoins".

Si le projet de maison de santé n’est encore tout à fait pas abouti, il est bien lancé : "Nous sommes déjà constitués en équipe de soins primaires avec un médecin, un pharmacien, une nutritionniste pour sportif, une infirmière, un kiné, les prémices d’une coordination, se réjouissent Loëtitia et Philippe Beury. […] Nous voulons accueillir des médecins dans une structure où nous nous pourrons les accompagner sur l’administratif, les former, faire monter en compétences des médecins spécialisés dans le sport", rapporte L’Est éclair.

A destination du grand public, le centre médical d’urgence accueillera les patients souffrant de petites traumatologies. Ce service permettra en plus de faire gagner du temps à des patients qui attendent parfois de longues heures, mais aussi de désengorger les urgences afin que "tout ce qui peut être fait ici est fait ici". "Si vous vous tordez la cheville, explique Loëtitia et Philippe Beury, au lieu d’aller passer 16 heures aux urgences pour qu’on vous dise de mettre de la glace et d’appeler votre généraliste, qui vous enverra faire des examens complémentaires qui prendront une semaine ou deux, vous pouvez appeler notre centre médical d’urgence." Certes, affirment-ils, "nous n’avons pas la prétention de régler le problème des urgences, mais si, sur 150 passages par jour, on peut récupérer quatre ou cinq patients, c’est déjà un allègement."

En ce sens, un numéro d'urgence (07 88 56 80 40) a été mis en place pour orienter les patients. Prochaine étape : le rattachement au service d'accès aux soins (SAS) de l’hôpital.

[Avec L’Est éclair]

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