Accès aux soins
L’entreprise Omédys et la CPTS Le Mans Agglo ont inauguré, le 22 mai dernier, leur cabinet médical de téléconsultation, pour améliorer l’accès aux soins des Manceaux sans médecin traitant, en travaillant « main dans la main avec les institutions locales ».
Avec 15 % de la population mancelle sans médecin traitant et un territoire en désertification médicale, la télémédecine est une alternative de choix. Le premier cabinet médical libéral tourné vers la téléconsultation assistée et augmentée, "télémédical solution 72", a ainsi été inauguré le 22 mai dernier par Omedys et la CPTS Le Mans Agglo. "Ce partenariat réaffirme notre volonté de permettre au plus grand nombre l'accès aux soins sur l'ensemble du territoire manceau et sarthois, c’est une des missions prioritaires de notre CPTS", affirme Antonine Talmon-Laroderie, chargée de missions au sein de la CPTS Le Mans Agglo. Mais ce n’est pas le seul objectif de ce nouveau cabinet. Il doit aussi permettre de "soutenir les médecins installés en zone déficitaire", "désengorger les services d’urgence" et de "réintégrer dans un parcours de soins coordonné les patients sans médecin traitant".
La première salle de téléconsultation a été installée au rez-de-chaussée de la maison de santé du Réseaux de santé Le Mans Ouest (RSMO). L’OTT, l’organisation territoriale de télémédecine, a quant à elle pris place au sein de la maison de santé Rougemont via l’installation physique d’un cabinet médical libéral. Omédys et la CPTS Le Mans Agglo explique également que d’autres spots de téléconsultation devraient ouvrir dans les prochaines semaines, avec toujours pour objectif de travailler avec des acteurs locaux. "L’ouverture [de ce] cabinet médical […], est portée par des médecins locaux et répond à une mission de santé publique essentielle sur ce territoire, rappelle Arnaud Devillard, co-fondateur d’Omedys. Nous mobilisons les infirmiers libéraux, pharmaciens et autres acteurs de santé locaux pour assister les patients dans leurs consultations afin de garder un lien tangible et humain. Nous travaillons main dans la main avec les institutions locales, Grades, ARS ou encore CPAM, pour garantir le respect de la réglementation et du parcours de soins de chaque patient, dans un contexte où le risque l'ubérisation de la télémédecine en France est important."
