Néanmoins, 11 départements restent en souffrance démographique, dont le Cantal, la Marne, ou encore les Pyrénées-Atlantiques, qui recensent tous moins d'un tiers de leur population couverte par une CPTS. Face à ce constat, le président de la FCPTS a une explication "il y a des départements qui ont des problématiques antérieures à la création des CPTS, notamment pour afficher des leaders. Quand ce sont des hôpitaux qui proposent le lancement de CPTS, ça ne plait pas forcément aux professionnels libéraux, et si ce sont des élus, c'est la même chose, tout simplement car ce n'est pas leur rôle", un manque de "leader identifié" qui impacte la patientèle dans ces départements.
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La situation est pire pour la Polynésie Française, la Nouvelle-Calédonie, ou encore Saint-Pierre-et-Miquelon, où il n'y a aucune CPTS, "ce sont territoires aux dynamiques différentes, certains ne réunissent pas 20.000 habitants", raconte David Guillet, et pour une CPTS “couvrir moins de 40.000 habitants reste compliqué” en termes de financement. "Notre but pour ces zones-là, comme pour les départements métropolitains les moins couverts, c'est de trouver des alternatives : que faire dans ces zones ? Qu'est-ce qu'on peut proposer ? On souhaite faire un focus sur ces territoires en se rendant sur place pour comprendre les raisons d'une absence de CPTS".