Le projet est né de la rencontre de deux protagonistes qui partagent la même appétence pour la qualité et la sécurité des soins. D’un côté, Camille Guillou, sage-femme de formation et directrice de la CPTS des Vallons du Lyonnais (Auvergne-Rhône-Alpes). "J’ai toujours eu le souci d’améliorer la qualité des soins et les pratiques dans mes différents postes, confie-t-elle. Dès mon arrivée à la CPTS, j’ai souhaité développer la mission qualité et pertinence des soins en médecine de ville. Cela a du sens car le parcours du patient ne s’arrête pas à l’hôpital. En termes de temps, la majorité de sa prise en charge se fait en soins ambulatoires." Et de l’autre côté, Alain Marguiron, vice-président de la CPTS, infirmier libéral depuis cinq ans à Craponne après avoir été notamment directeur d’un service de soins infirmiers à domicile (Ssiad) et d’un service polyvalent d'aide et de soins à domicile (Spasad). "En tant que directeur de Ssiad, j’ai mis en place la déclaration des événements indésirables et les fiches associées… La qualité, c’est quelque chose que je connais", souligne-t-il. À l’unisson, ils confirment que la connaissance de la culture de la qualité et les ressources mobilisées sont les clés de la réussite de ce projet.  

Une fiche "spécifique" ville-hôpital

Au départ, le groupe de travail moteur sur le sujet, composé de trois personnes – Camille Guillou, Alain Marguiron et une infirmière libérale –, s’est rapproché de la direction de la qualité des Hospices civils de Lyon (HCL). En novembre 2023, une convention a été signée entre la CPTS et cet acteur incontournable du territoire afin de formaliser la démarche. "L’objectif était d’expérimenter la mise en place d’un dispositif de signalement des événements indésirables associés aux soins via une fiche spécifique entre la ville et l’hôpital qui allait nous servir à transmettre les informations", précise Camille Guillou.  

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