Les professionnels de santé peuvent venir avec “des projets variés et audacieux, on a peur de rien” affirme Carole Lahens, coprésidente de la CPTS Tarbes Adour. Et pour inciter les acteurs locaux de la santé à mettre en place des actions pour la santé de tous, la maison de la CPTS a ouvert ses portes en février dernier. Ainsi, du lundi au vendredi, avec ou sans rendez-vous, l'espace reçoit des porteurs de projets pour tenter de les accompagner au mieux. En 2023, la CPTS a notamment reçu Fabien Sanz, un kiné du territoire auteur de plusieurs petits livrets, intitulés "Bigours", en référence à cet animal emblématique des Pyrénées et à la région de La Bigorre. "Il m'a présenté ce sujet que je trouvais particulièrement intéressant", se souvient-elle. La CPTS a alors œuvré pour développer ce projet : "Ce petit livret sera déployé sur le parcours des troubles de l'apprentissage. Je me suis aussi rapprochée de l'Inspection de l'Académie pour leur présenter le projet et j'ai appelé une association avec laquelle on travaille. On fait un parcours coordonné entre l'éducation nationale, la CPTS, les orthophonistes et les associatif, pour offrir un livre à tous les élèves de CE2." Ces livrets seront proposés au salon du livre de Tarbes en mai prochain. "Ça permet aussi de faire de la promotion pour le territoire et ses valeurs, à travers les montagnes, l'ours et le rugby", se réjouit-elle.  

Autre exemple récent : la CPTS a reçu des infirmières du territoire qui trouvaient que la prise en charge des lymphœdèmes manquait de coordination.  Là encore, l’organisation territoriale a pris le relais : "Une collaboratrice pharmacienne va travailler sur ce projet pour le rendre départemental", explique Carole Lahens.  

La maison de la CPTS, c'est aussi un "lieu dédié aux rencontres" entre soignants, affirme la coprésidente de la CPTS. Des "mini formations", "un peu détournées, et qui ne sont pas forcément sanitaires" y sont d'ailleurs organisées pour les soignants comme récemment pour les initier à des outils comme Canva, Excel ou encore les réseaux sociaux. 
 

Crédit : Julie Bruneau
Crédit : Julie Bruneau
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