
La Collégiale des CPTS de Paris a un an de fonctionnement. En septembre 2023, Pascal Blitz, président de la CPTS du 19e arrondissement, confiait que celle-ci rassemblait alors 8 CPTS parisiennes. Avez-vous atteint les 100% ?
Patricia Pâme : Non. Nous avons commencé, en effet, à 8 CPTS puis la CPTS du 5e arrondissement nous a rejoints. Ce qui fait qu'aujourd'hui, nous en sommes à 9 CPTS membres sur les 16 que compte Paris.
Quels sont les freins qui vous empêchent de couvrir l’ensemble du territoire ?
Certaines CPTS n’ont pas souhaité adhérer à la collégiale. Certes, nous souhaitons à terme qu’elles le fassent mais nous n’en faisons pas une obsession. Les institutions aiment avoir un seul interlocuteur, c’est plus pratique pour elles, mais pour nous, le plus important est de tracer une voie qui nous permette d’aller au-delà des différences partisanes, syndicales ou autres, dans le souci du bien commun plutôt que dans celui du développement.
Quelles sont les spécificités de votre collégiale par rapport à d’autres interCPTS ?
C’est une forme très souple d’association, où les décisions sont prises à l’unanimité. Nous avons décidé de nous placer à l’extérieur des lieux de pouvoir. Pour nous, l’important est de mettre en commun nos pépites, car nous faisons chacun de notre côté des choses intéressantes, sans que tout le monde soit forcément au courant.