Au 14 juin 2024, 835 CPTS étaient décomptées sur le territoire français, à des stades divers d'avancement, estime la FCPTS. Soit 97 de plus qu'au 1er février dernier. Pour autant, si ces organisations représentent "une dynamique forte dans les territoires", elles suscitent "peu d'intérêt" de la part des chercheurs, regrette Hector Falcoff, coordinateur des activités de recherche de la Société de formation thérapeutique du généraliste (SFTG). Ainsi, elles n'ont fait l’objet que de "5 interventions sur 160" au dernier congrès du Collège de la médecine générale, étaient absentes au congrès 2023 du Collège national des généralistes enseignants, et sont concernées "de près ou de loin" par 16 articles dans le moteur de recherche Pubmed, avec une seule étude interventionnelle… Ce qui "freine l’évaluation de l’efficacité des CPTS et des meilleures pratiques organisationnelles à adopter", assure le médecin généraliste à la retraite, membre de la CPTS Paris 13.

Dans le cadre de la journée scientifique "Recherche et CPTS", organisées le 28 septembre dernier, Hector Falcoff, Sophie Dubois et Mathilde Hec (SFTG Recherche) et Jean-Marc Franco (FCPTS) ont présenté un état des lieux de la recherche sur et dans les CPTS. Une enquête réalisée de juillet à septembre dernier via un questionnaire* en ligne auprès de 145 CPTS réparties sur 65 départements, et dont presque toutes (144) ont signé l'ACI. 35% et 34% de ces CPTS sont de taille 2 ou 3 (50 et 49 respectivement). 8 CPTS ne comptent ni maison ou centre de santé sur leur territoire.

 


source : SFTG Recherche
 

L'enquête a été alimentée par des répondants occupant des rôles divers au sein de la CPTS : 65 réponses fournies par le président (45%) et 56 d'une personne ayant un rôle de coordination (39%), 13 d'un élu membre du bureau ou du conseil d'administration (9%), ou encore 9 de responsables de groupe de travail, de référent recherche ou de simple adhérent (6%).

Voici les principaux éléments à retenir de cette étude.

RETOUR HAUT DE PAGE