Accès aux soins
Lancée par l'association Espace vie qui accompagne deux CPTS de l'Essonne, la Plateforme de coordination intègre désormais une liste des patients en ALD sans médecin traitant. Elle présente des premiers chiffres encourageants.
Elle a déjà permis de prendre en charge “plus de 70.000 patients" depuis 2017, assure Espace Vie dans un communiqué publié le 23 février dernier. Et l’an dernier, la Plateforme de Coordination lancée par l’association qui accompagne et participe au développement des actions de deux CPTS en Essonne (Santé Seine Essonne et Sud Hurepoix), a enregistré plus de 6.800 demandes de prise en soins, notamment grâce à l'outil numérique InzeeCare. "Des solutions [de prise en charge, NDLR] trouvées en moins de 24 heures pour 87,30 % des demandes émises", se vante l'association.
Récemment, Espace vie a lancé sur la plateforme une "liste d'attente de médecin traitant numérique", en partenariat avec les libéraux du département et le service Mission Accompagnement Santé (MAS) de CPAM de l'Essonne. Celle-ci "vise à recenser et inscrire l’ensemble des patients en ALD” qui le souhaitent et qui ont besoin d’un médecin traitant, précise l'association. En juillet 2023, le service MAS de la CPAM "a inscrit 47 assurés pour la CPTS Santé Seine Essonne et 19 assurés pour la CPTS Sud Hurepoix, soit 66 assurés". Aujourd'hui, la liste compte 170 patients inscrits sur cette liste d'attente. Ces derniers ont été ajoutés soit par des professionnels de santé, soit par la "Plateforme de Coordination" directement "concernant les demandes des établissements", soit par le service MAS, ou parfois même par le paient directement, via un lien transmis par le service MAS. "Sur ces 170 demandes, explique Espace vie, 95 ont été résolues (toute commune confondue). 46 demandes restent à traiter dont 19 qui seront redirigées par le service de la MAS de la CPAM 91." Les 29 demandes restantes sont "clôturées ou en attente de retour des patients".
Malgré les difficultés d'accès aux soins sur ce territoire "très impacté par la désertification médicale", l'association souligne que les "médecins généralistes sont mobilisés pour se rendre disponibles afin de prendre en charge des nouveaux patients inscrits sur la liste d’attente numérique."
