Au programme, six ateliers de deux heures avec comme thème : "mieux vivre les Maladies neurodégénératives". Sur les conseils d'un patient expert, il a été décidé qu'ils accueilleraient maximum dix patients et dix aidants, de façon à "créer une convivialité et des échanges patients/patients – aidants/aidants – patients/aidants". En effet l'orthophoniste souhaitait avant tout que cette activité ne soit "pas trop formelle et théorique, ni trop médicalisée" mais avec une trame "pensée et réfléchie". Les six séances ont réuni six professionnels ou thérapeutes. "Le premier a traité de la posture avec une psychomotricienne, qui travaille avec nous. Cela a permis de travailler sur le risque et la prévention des chutes, la posture, la marche…" Le second a abordé l'alimentation avec une diététicienne, mais aussi Anne Policard. "Pour ma partie, nous avons travaillé sur les problèmes de déglutition et les risques de fausses routes… et la diététicienne a traité le sujet de l'alimentation équilibrée." Le troisième a traité du bien-être avec une hypnothérapeute et un professeur de yoga thérapeutique. "Nous avons parlé de l'entretien de la force musculaire, mais aussi la détente." Dans la lignée, le quatrième atelier a abordé la douleur, qui a été "particulièrement évoquée" et le renforcement musculosquelettique, avec une kinésithérapeute et un ostéopathe. Ensuite, la séance suivante s'est penchée sur les traitements avec la pharmacienne du village. "Je trouvais cela intéressant car il y a beaucoup d'effets secondaires avec les traitements de ces maladies, confie Anne Policard. Il a remporté un certain intérêt."
Enfin le dernier atelier a été voulu "encore plus convivial" et a fait intervenir une art-thérapeute. "Elle est habituée à travailler avec des patients et des aidants. Je voulais que cet atelier permette aux participants de garder un petit souvenir. Nous avons donc réalisé du modelage et avons créé un mandala, cela a eu beaucoup de succès." Tous les professionnels et thérapeutes ayant pris part aux séances se sont réunis afin de "faire un point et de sceller cette aventure tous ensemble. Nous avons eu groupe très soudé, dans lequel s'est créé tout de suite beaucoup de liens, ce qui a permis de nombreux échanges. Les patients ont notamment discuté "des difficultés de compréhension de leur pathologie par leur proche et sur d'autres choses assez personnel. Cela m'a fait prendre conscience de l'importance de faire venir un psychologue, dans l'idée d'un futur atelier."