D'abord les chiffres. Plus de 800 CPTS dont "700 et quelques" qui ont signé l'accord conventionnel ; 62 millions de personnes couvertes par une CPTS, soit 91% de la population ; 9% de la population encore en zone blanche… "Les CPTS ont gagné leurs galons d'acteur essentiel de notre système de santé et objectivement, les choses sont plus que bien parties", a assuré Marie Daudé, directrice de la DGOS, en ouverture d'une table ronde portant sur la genèse, les impacts et les perspectives des CPTS, dix ans après leur création via la loi de modernisation de notre système de santé… et en vue de l'évaluation prochaine de ces organisations territoriales, a ajouté Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse primaire d'Assurance maladie (Cnam). Une évaluation "essentielle" pour "mesurer que l'argent public qui est mis dans le fonctionnement des CPTS et les actions déployées produisent des résultats au service des professionnels de santé et des patients", précise-t-il.
En 2024, 170 millions d'euros ont été investis dans ces organisations territoriales. "Et dans le contexte que nous connaissons, ce n'est pas une somme négligeable." Et chaque année "renforce quelque part l'exigence de cette évaluation : il y a eu le pari de la genèse, ensuite celui de la maturité, et maintenant celui de l'installation et de l'efficacité. Et c'est la raison pour laquelle on sera exigeants sur les résultats, sur la performance et sur l'évaluation."