Article publié dans Concours pluripro, octobre 2025
 

Fortes chaleurs, augmentation des épisodes de pluie intense, multiplication des événements extrêmes sévères, hausse du niveau de la mer, perte de biodiversité... Le dérèglement climatique se manifeste de multiples façons, avec des impacts sanitaires nombreux. À l'instar de la recrudescence des zoonoses, l'accentuation des pathologies respiratoires, la hausse des risques infectieux, l'arrivée d'espèces invasives vectrices de nouvelles maladies, sans oublier les conséquences sur la santé mentale... D'ici à 2050, la trajectoire de réchauffement de référence pour l'adaptation au changement climatique (Tracc) considère probable un réchauffement de +2,7 °C par rapport à la période préindustrielle, en raison notamment des activités humaines. En France hexagonale et en Corse, ces niveaux de réchauffement se traduiraient par une hausse des températures moyennes de 2 °C d'ici à 2030, de 2,7 °C d'ici à 2050 et de 4 °C à l'horizon 2100. En 2050, on estime que les vagues de chaleur seront cinq fois plus fréquentes mais aussi plus longues, potentiellement de début juin à mi-septembre.

Le gouvernement a lancé, en mars dernier, le 3e Plan national d'adaptation au changement climatique (Pnacc), qui dévoile, en près de 400 pages, 52 mesures et plus de 200 actions concrètes afin de préparer la France à des températures plus élevées de 4 °C en 2100. "La territorialisation de ce nouveau plan est une priorité, avec [...] un accompagnement accru des acteurs locaux pour une adaptation efficace et concertée", précise la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal). Ainsi, si les rapports et leurs chiffres alarmants ne cessent de s'accumuler au niveau national et international, la prise en compte des spécificités régionales s'impose désormais.
 

En 2100, une partie de Rouen sera sous l'eau !
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