Un "non" ferme et assumé. Hier soir, suite au vote au Parlement du projet de loi immigration dans une version issue de la commission mixte paritaire, Aurélien Rousseau a adressé sa lettre de démission à Elisabeth Borne et à Emmanuel Macron, a-t-il confirmé au Monde ce mercredi matin : "Aucun doute sur ma décision. Si le texte est voté, je pars. Cela touche aux murs porteurs. Je ne donne de leçons de gauche ou de morale à personne. Je constate cliniquement que ce n’est pas possible pour moi d’expliquer ce texte."  Celui-ci n’a d’ailleurs pas assisté au Conseil des ministres ce mercredi.
 

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Si en début de matinée, la Première ministre a affirmé qu'Emmanuel Macron n'avait "pas reçu" la démission d'Aurélien Rousseau, celle-ci a été confirmée à l'issue du Conseil des ministres par Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. L’ancien ministre de la Santé a également annoncé que l'intérim serait assuré par Agnès Firmin Le Bodo, son actuelle ministre déléguée en charge de l'Organisation territoriale et des Professions de santé. "Je continuerai de poursuivre le travail engagé aux côtés d’Aurélien Rousseau, dans un esprit de construction au service de la santé des Français. Continuons à aller de l’avant", a déclaré cette dernière, un peu plus tard dans la journée. 

Il démissionne donc après cinq mois passé à l’avenue Duquesne. Celui-ci qui a été le directeur de cabinet d’Elisabeth Borne et directeur général de l'ARS, avait en effet nommé ministre de la Santé le 20 juillet dernier, en remplacement de François Braun.

[avec Le Monde, BFMTV, Le Parisien et France inter] 

 

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