Qu'ils soient médecins généralistes (25,9%), médecins spécialistes (47,1%) ou encore chirurgiens (26,7%), tous ont répondu au questionnaire flash partagé par le syndicat Jeunes médecins Ile-de-France, entre le 2 et le 5 novembre derniers. "Nous avons reçu près de 2.000 réponses en 48 heures, on ne s'attendait pas à ça, s'étonne Lamia Kerdjana, anesthésiste-réanimatrice et présidente du syndicat lors d'une conférence de presse ce matin. C'est la preuve d'un profond malaise et d'une atteinte à la médecine libérale." Libéraux, hospitaliers, salariés, remplaçants, jeunes installés, retraités actifs ou inactifs… les profils des répondants sont divers et comptent 35% de secteur 2, 29,4% de secteur 1 et 16,8% de secteur 2 Optam.
Interrogés sur les mesures "qui semblent le plus préoccupantes" au sujet du PLFSS 2026, trois se démarquent : l'encadrement ou suppression du secteur 2, le plafonnement ou la taxation des dépassements et enfin la fixation unilatérale des tarifs par la Cnam. "Médecins en pleine activité et au cœur du système, le PLFSS est, pour eux, le symbole d'un mépris devenu insupportable", commente Lamia Kerdjana qui a partagé le commentaire d'un confrère. "Nous avons l'impression de devenir des salariés de la Cnam, sans les droits mais avec toutes les contraintes", écrit ce dernier.