Comme les orthophonistes et les professionnels des centres de santé, les kinésithérapeutes et les pharmaciens participent en masse ce jeudi au mouvement de fermeture des officines et cabinets pour protester contre les baisses de rémunération ou report de revalorisations annoncées par l'ex-gouvernement Bayrou pour freiner le dérapage des dépenses de santé, ont indiqué les syndicats.  

Au total, "dix-huit mille pharmacies sont fermées" jeudi matin, sur environ 20.000 en France, selon Philippe Besset, président de la fédération des pharmaciens d'officine (FSPF). "On est globalement tous fermés, mais les Agences régionales de santé ont réquisitionné environ 10% du réseau", a-t-il déclaré à l'AFP. C'est la baisse des taux de remise dont ils bénéficient sur les médicaments génériques, soit un tiers de la marge de leurs officines, qui est à l'origine de la colère des pharmaciens. En effet, depuis début septembre, le plafond autorisé pour ces remises est passé de 40% à 30% du prix fabricant hors taxes, avant de tomber à 20% en juillet 2027. Ils dénoncent également une nouvelle baisse prévue sur les prix des génériques, estimée à 50 millions d'euros sur le dernier trimestre 2025, selon l'AFP. 

 

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