Avec l'arrêté du 4 août dernier qui entérine la baisse du plafond des remises commerciales sur les médicaments génériques, "le gouvernement Bayrou a fait le choix de la rentabilité de l’industrie pharmaceutique et de la dégradation du système de santé", dénoncent l'ensemble des représentants des pharmaciens* dans un communiqué de presse publié le 14 septembre dernier. Car "il a signé la mort prochaine de 1.000 officines, en plus des 2.145 qui ont fermé depuis dix ans, et la suppression de 20.000 emplois", assurent-ils.  

Les pharmaciens feront donc "front uni" le jeudi 18 septembre, par "une fermeture massive des officines et des manifestations partout sur le territoire", déclarent-ils. Alors "qu’ils lutteront pour leur survie", en parallèle, le même jour, le Comité économique des produits de santé (Ceps) compte "acter une nouvelle baisse des prix des médicaments et une nouvelle dégradation de l’économie officinale". Une "provocation" à leurs yeux, qui ne fait que "décupler [leur] colère et [leur] détermination". 


Les cinq syndicats appellent ainsi le nouveau Premier ministre, et à son futur gouvernement, à "revenir sur la décision de son prédécesseur" car "le rétablissement du plafond de remises de 40 % est un préalable indispensable au retour du dialogue et à l’élaboration concertée d’un nouveau modèle de rémunération", assurent-ils dans leur communiqué.  

NOTE 
* USPO, Federgy, FSPF, UDGPO et UNPF 

 

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