Régulation ou modulation d'installation des médecins, garantir l'accès à l'AME ou à l'inverse le supprimer, augmentation ou suppression du numerus clausus… toutes ces mesures ont été annoncées par les trois blocs politiques (Nouveau Front Populaire, Rassemblement National, Ensemble) toujours en course pour le second tour des élections législatives, le 7 juillet prochain. Mise en lumière des différentes propositions évoquées.  

Pour le Nouveau Front populaire (NFP), la solution en ce qui concerne les déserts médicaux se situe dans la régulation d'installation des médecins dans ces territoires, ainsi que dans le rétablissement des permanences de soins des soignants libéraux dans les centres de santé. Il souhaite donc contraindre les médecins à s'installer dans les zones fortement sous-dotées, même si la manière n'est en revanche pas précisée dans le programme officiel. Pour rappel l'amendement porté par le député PS, Guillaume Garot, et qui appelait à davantage de régulation des médecins, a été rejeté le 14 juin dernier.  

L'union des gauches aspire à un conditionnement de l’ouverture des cliniques privées à la participation à la permanence des soins et à la garantie d’un reste à charge zéro. Il souhaite aussi engager un plan pluriannuel de recrutement des professionnels du soin et du médico-social (médecins, infirmiers, aides-soignants, personnels administratifs) et de revalorisation des métiers et des salaires. Afin d'augmenter la pratique de l'activité physique, le NFP a prévu de développer des maisons de Sport-Santé dans tout le pays et de rembourser le sport sur ordonnance.  

 

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