A leurs yeux, le camp présidentiel "ne propose que de poursuivre sa politique de financiarisation du système de santé", nuisant notamment aux patients "les plus fragiles, les plus isolés, dans les situations les plus complexes, c’est-à-dire aux moins 'rentables'". Une politique qui participe à "démanteler toujours un peu plus, chaque jour, les services publics de santé, l’hôpital public, la psychiatrie publique, les services de prévention (PMI, médecine scolaire) et refuse obstinément tout soutien au développement des centres de santé de service public", avec pour conséquence un "détricotage" en continu de notre système de protection sociale, des "attaques toujours plus importantes contre les valeurs de fraternité et de solidarité de notre pays à l’exemple de la loi immigration". Et de l'autre, l’extrême droite et ses alliés, "guidés par des logiques de 'préférence nationale' et d’intolérance, discriminatoires et xénophobes", "ajoutent à la poursuite de la libéralisation du système de santé, sa déshumanisation".
Il leur apparaît donc que "seul le Nouveau Front Populaire (NFP) propose de répondre aux enjeux de santé et de soins de la population, en accord avec les valeurs [qu'ils défendent]", notamment "l'universalisme du système de santé" ou encore "l'accès inconditionnel aux soins, aux droits, et à la prévention pour toutes et tous, sans discrimination, en prenant en considération l’ensemble des déterminants de la santé dont les déterminants sociaux et en mettant les questions de l’humanisme et de la solidarité au cœur du système de santé".