"1 enfant ou jeune sur 2 a eu recours à un cabinet dentaire en 2023", affirment l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) Chirurgiens-Dentistes des Pays de la Loire, l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire, et l’Observatoire Régional de Santé (ORS), dans une étude commune publiée en février dernier. Les analyses, principalement axées sur le recours au cabinet dentaire en ville et à l’hôpital, le suivi préventif mais aussi les pratiques mises en place par les professionnels de la région Pays de la Loire, font l'état des lieux de la situation des 3-24 ans. Une tranche d'âge qui bénéficie du dispositif M'T dents.
Entre 6 et 9 ans, 13% des enfants de la région ne bénéficient pas d'un suivi bucco-dentaire préventif, un taux en forte hausse chez les 18-21 ans, dont un tiers des jeunes n'en ont pas bénéficié. "Malgré la mobilisation des praticiens pour maintenir […] le suivi préventif, il est lié à la densité des professionnels de santé dans les territoires", commente l'ORS. Mais pas que, "le poids des déterminants socioéconomiques" impacte aussi directement le taux de consultations des jeunes enfants : "28% des enfants de 6-9 ans bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire" n'ont fait aucune visite de suivi préventif sur une période de 4 ans.
Pourtant, le programme M'T dents, destiné aux jeunes de 3 à 24 ans, permet l’examen et les soins conservateurs consécutifs, pris en charge à 100% par l’assurance maladie et dispensés de l’avance de frais, de quoi réduire, en principe, l'inégalité d'accès aux soins bucco-dentaires.
