Exercice
Une collaboration entre médecins et français : c’est l’un des cas pratiques évoqués lors d’une conférence sur l’accès transfrontalier à la santé. Si les volontés politiques s’alignent de part et d’autre de la frontière, un centre de soin transfrontalier pourrait voir le jour.
"Nous sommes la zone d'expérimentation idéale, nous devons tous nous asseoir ensemble, trouver des solutions et surtout, les appliquer !" C’est ce qu’a affirmé Pitt Bach, secrétaire central du syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l'OGBL, premier syndicat au Luxembourg, lors d’une conférence sur l’accès transfrontalier à la santé, organisée le 9 novembre dernier à Esch-sur-Alzette (Luxembourg) par le Parlement européen. Dans la Grande région, qui englobe une partie de l’Allemagne, de la France, du Luxembourg et de la Belgique, les enjeux sanitaires sont nombreux. Et pour remédier à la problématique de l’accès aux soins transfrontalier, a été abordé le projet de mise en place d’un centre de soins transfrontalier, porté par la mairie de la ville d’Audun-le-Tiche, en Moselle. Il s’agirait, rapporte le média Virgule, de faire intervenir des médecins du Luxembourg dans la maison de santé, en plus des praticiens français qui y seraient également de garde.
"Pour réaliser cela, il faudra de la volonté politique des deux côtés de la frontière", a lancé une personne de l'assistance, suscitant l’approbation générale, indique le média de la Grande Région. Et pour cause, les écarts de rémunération entre les tarifs français et luxembourgeois entraîneraient, si ce centre voyait le jour, la nécessité de conclure des accords en matière de fiscalité.
[Avec Virgule]
