Pas moins de 30 pompiers ont été mobilisé ce mardi 13 septembre pour empêcher les flammes de s'étendre. L'incendie de la maison de santé pluriprofessionnelle de Bellevue, à Chinon, a débuté vers 18h, surprenant les professionnels de santé : deux sages-femmes, deux orthophonistes, deux psychologues, une diététicienne, un ostéopathe et un cabinet d’infirmiers. "S’il n’y a pas eu de victimes, de nombreux praticiens se retrouvent maintenant sans cabinet", indique Le Petit Courrier, tandis qu'on peut lire dans La Nouvelle République que "la toiture est en grande partie détruite, comme les combles. Le second étage est calciné, une immense bâche recouvre le toit".

L’extension de la maison de santé – inaugurée en janvier 2020– et indépendante de la partie historique a échappé au sinistre. Les médecins ont pu accueillir normalement leurs patients, mercredi.

"Des solutions seront recherchées pour un relogement le plus rapide possible", signale-t-on du côté de la municipalité. Deux cabinets sont disponibles dans l’une des autres MSP de la ville et trois dans une autre. Pour le reste, la commune espérer trouver des locaux. Pour le Dr Jean-Pierre Gallet, chirurgien-dentiste et président de la CPTS de la Rabelaisie : "L’urgence est au relogement, on a des locaux disponibles, des confrères sont dans la mouise, on les accueille".

"Dès lundi 19 septembre, les paramédicaux pourront tous accueillir les patients dans de bonnes conditions", a assuré Jean-Luc Dupont, maire de Chinon, à nos confrères.

 

En attente des expertises

L’édile table sur une quinzaine de jours avant d’avoir les rapports des différentes expertises afin de pouvoir établir un calendrier pour la suite. "L’incendie est assez circonscrit à la partie charpente et la couverture, mais il a fallu arroser et nous ignorons pour le moment quels sont les dommages et incidences sur les planchers et les cloisons". Une fois ces informations connues et les estimations de délais de travaux réalisées "on affinera une stratégie en fonction de ce calendrier. La solution trouvée est provisoire et peu durer quelques mois pas plus", estime Jean-Luc Dupont.

Une enquête a été ouverte qui devra déterminer les causes de cet incendie qui a débuté dans les combles.

[Avec Le Petit Courrier et La Nouvelle République]

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