"À Nîmes (151 000 habitants, NDLR), 356 personnes décèdent chaque année des trois cancers les plus mortels, le poumon, le colon et le sein", a détaillé Dolores Orlay-Moureau, adjointe déléguée à la santé qui présentait, lundi 26 septembre, le nouveau réseau pour la prévention du cancer mis en place par la Ville avec l'ARS Occitanie, la Ligue contre le cancer, l'Assurance Maladie, le centre régional de coordination des dépistages des cancers, le CHU de Nîmes, le réseau Diane, le comité départemental d’éducation pour la santé, l’association Nîmes Sport Santé et les professionnels de santé membres de la CPTS. Objectif de ce réseau : "Mutualiser nos forces et coordonner toutes nos actions pour mieux cibler les populations éloignées du dépistage", a-t-elle précisé à Midi Libre.
La Ville est partie d'un constat : le taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein n’est que de 45 %, et a tendance à stagner. "On voit apparaître de plus en plus de cancers agressifs et multifocaux découverts trop tard", a expliqué le Dr Marielle Canonge, du Centre de coordination des cancers en Occitanie. Même si "on guérit la moitié des cancers du sein, a précisé Nadine Houédé, chef du service oncologie médicale au CHU de Nîmes, aux journalistes d'Objectif Gard, on voit encore trop de patients dont le diagnostic de cancer avancé avec métastase est posé lors de leur passage aux urgences. Des situations très éprouvantes et très difficiles et souvent avec un espoir de guérison bien moindre que lorsqu’on est sur un diagnostic précoce"