Mise à jour (02 avril 2021) : En raison des nouvelles recommandations des pouvoirs publics, la tournée du Cocon est reportée à cet été. La tiny house sillonnera donc les 9 villes jusqu'à la mi-2022.

 

L’éclosion du Cocon doit avoir lieu dans quelques jours. Créée à l’initiative de l’association de patients Imagyn (Initiative des malades atteintes de cancers gynécologiques) et du laboratoire GSK France, cette micro-maison itinérante est une première en France. "Il s’agit d’apporter une réponse commune à plusieurs enjeux : l’information, la sensibilisation et la proximité, a expliqué le Dr Christophe Tessier, directeur médical Oncologie à GSK France, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce matin. En clair, nous souhaitons sensibiliser les patients au mieux vivre, travailler en étroite collaboration avec les centres anticancéreux et les établissements hospitaliers, et informer le public en général sur ce cancer souvent silencieux."

                                           


 

En France, le cancer de l’ovaire touche 1 femme sur 70 : c'est le 8e cancer le plus fréquent et la 4e cause de décès. En 2018, l’Inca a relevé 5 193 nouveaux cas et 3 479 décès… Selon un sondage réalisé par le laboratoire GSK auprès de 2 406 femmes, dont 200 par région, 90 % affirment ne pas connaître les signes qui pourraient faire penser à un cancer de l’ovaire et 70 % ne se sentent pas suffisamment informées sur les cancers gynécologiques.

 

                                     
                                      source : sondage réalisé par GSK France

 

Et s’il n’existe pas de dépistage à ce jour, dans 75% des cas, précise le Dr Anne Floquet, oncologue à l’Institut Bergonié à Bordeaux, la maladie est découverte "à un stade avancé". Douleurs abdomino-pelviennes ou lombaires, ballonnements, augmentation du volume de l’abdomen, urgence urinaire, envie fréquente d’uriner, sentiment de satiété rapide, alimentation difficile… "Le cancer de l’ovaire peut se présenter sous plusieurs formes, poursuit l’oncologue, avec notamment plusieurs facteurs de risque : l’âge, la puberté précoce, la ménopause tardive, la nulliparité, l’environnement ou encore les prédispositions génétiques." D’où l’importance de proposer des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) afin de discuter de toute évolution majeure de traitement ou du traitement d’une rechute.

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