Deux d’un coup. Alors que les habitants de Tremblay-les-Villages, petite ville d’Eure-et-Loir, n’avaient pas de médecins depuis 2020, en voici deux qui se sont installés dans la maison de santé début janvier 2023, rapporte L’Écho républicain. Manon Beaulier, jeune médecin n’ayant pas encore passé sa thèse, ne pouvait pas s’installer seule, sans professionnel référent. Un généraliste de Châteauneuf-en-Thymerais, une ville voisine, a donc ouvert un cabinet à la MSP de Tremblay-les-Villages, dans lequel il travaille un jour par semaine. Sa consœur non thésée est ainsi devenue son adjointe et y exerce trois jours. "C’est une bonne solution. Il m’aide, me conseille. Je suis en confiance", raconte au journal local celle qui voulait devenir médecin en zone rurale pour le "travail varié" et le suivi rapproché des malades. Son arrivée en Eure-et-Loir s’est faite par "hasard" : "Dans le cadre des études, il y a des stages à faire. On en trouve facilement en Eure-et-Loir", confie celle qui s’est installé à Chartres avec son ami, lui aussi étudiant en médecine. "On n’avait plus envie de déménager. Mon ami est devenu médecin généraliste à Maintenon", rapporte L’Écho républicain

Nicolas Oustric, le généraliste référent, explique avoir fait ce choix "parce qu’il n’est pas facile de s’installer". Il espère que cela encouragera la future médecin à passer sa thèse rapidement – certainement à la fin de l’année – pour pouvoir s’installer définitivement. "J’y trouve aussi mon compte. Nous sommes trois à travailler ensemble à Châteauneuf, mais il n’y a que deux cabinets. Lorsque je viens travailler le lundi à Tremblay, mes deux collègues travaillent à Châteauneuf. Cette solution fait aussi qu’il y a au moins deux médecins sur le secteur Châteauneuf-Tremblay. C’est une bonne nouvelle pour les patients." 

[Avec L’Écho républicain

 

RETOUR HAUT DE PAGE