En régions
En déplacement à Sonnay (Auvergne-Rhône-Alpes) pour inaugurer la maison de santé le 19 juillet dernier, le ministre de la Santé en a profité pour mettre en lumière les avantages des maisons de santé universitaires (MSPU).
"L’accès aux soins, c’est aussi ça : des projets ancrés, efficaces, pensés par et pour les soignants." En déplacement samedi dernier dans la commune de Sonnay en Auvergne-Rhône-Alpes, pour l’inauguration de la future MSP de la ville, Yannick Neuder a évoqué, sur ses réseaux sociaux, la "réussite" de ce projet porté par "la commune, la Région et le Dr Amandine Géhin, médecin engagée au service de [ce] territoire". Une structure ouverte en mai dernier afin de répondre à la désertification médicale, rapportent nos confrères du Dauphiné Libéré.
"Pour l'heure, la structure n'est pas encore labellisée maison de santé", confie Amandine Géhin, contactée par Concours pluripro. Car pour obtenir le label, elle doit compter dans ses rangs a minima deux médecins généralistes. Or Amandine Géhin s'avère, pour l'instant, la seule praticienne de la structure.
"La commune de Sonnay nous a beaucoup aidés, notamment avec le financement, car il s'agit d'un projet onéreux. Le maire de la commune [Claude Lhermet, NDLR] a réussi à convaincre les bonnes personnes travaillant au sein du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, ce qui nous a permis d'obtenir une subvention pour développer le projet." La mise à disposition de ce financement implique toutefois une contrepartie : celle de trouver d'autres médecins afin qu'ils investissent les lieux. "Je devais trouver au moins deux autres médecins pour s'installer avec moi, ce qui est chose faite", indique la généraliste. En effet, deux praticiens s'installeront entre la fin d'année 2025 et le début 2026 au sein de la maison de santé. Pour l'heure, la structure recense donc un médecin, une assistante médicale, deux infirmières et deux ostéopathes. Au total, la maison de santé compte six cabinets, dont quatre sont actuellement occupés. "Les deux vacants sont réservés pour l'arrivée des futurs médecins", indique Amandine Géhin.
