À l’entame de cette nouvelle année, le rédacteur de ces quelques lignes se souvient avoir publié dans La Revue du Praticien voilà plus d’une décennie un petit texte titré "2008, l’année des maisons de santé" ; plutôt présomptueux. Bis repetita en 2011 avec un autre texte* de la même veine intitulé "La fin de l’exercice isolé", heureusement assorti d’un ?… À cette époque, l’argumentaire en faveur des maisons de santé et plus largement des regroupements pluriprofessionnels comportait trois éléments aux effets synergiques : d’une part, réunir (fixer ?) sur un site un ensemble de professionnels et ainsi garantir l’accès aux soins pour une population; d’autre part, permettre à ces professionnels – via le nombre et le regroupement – un agrément, sinon un confort d’exercice, en particulier au regard de l’exigence de permanence des soins; enfin – et cet élément s’est trouvé trop souvent méconnu –, contribuer aux bonnes pratiques et à la sécurité des patients, via les possibilités liées au regroupement (personnels de soutien pour un meilleur accueil/suivi des patients, etc.) et les vertus de la collégialité.

Qui peut nier l’apport considérable à la qualité/sécurité du malade lié aux réunions de concertation pluridisciplinaire ?
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