Article publié dans Concours pluripro, juin 2025
 

                              

Source : cahier des charges

 

En 2014, le nombre d'hospitalisations attribuables à une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) était estimé entre 100 000 et 160 000. La même année, cette maladie respiratoire était la cause de plus de 18 000 décès. Le coût moyen direct de la BPCO est compris entre 7 628 et 20 747 euros par patient par an, selon l'Assurance maladie, avec une variabilité importante suivant la sévérité de la maladie. Dans l'Hexagone, la prévalence est estimée à 7,5 %, soit 3,5 millions de personnes de plus de 40 ans, un chiffre potentiellement sous-estimé du fait d'une proportion élevée de patients non diagnostiqués. La Seine-et-Marne, le Val-d'Oise et la Seine-Saint-Denis sont les départements les plus concernés en Île-de-France.

 

Contexte

Né en janvier 2023 de la fusion de trois établissements – le CH René-Dubos de Pontoise, le GH Carnelle Portes de l'Oise et le GHI du Vexin) –, l'hôpital Novo (Nord-Ouest Val-d'Oise) et ses six sites répartis sur le territoire (Magny-en-Vexin, Aincourt, Marines, Beaumont-sur-Oise, Saint-Martin-du-Tertre et Pontoise) couvrent un bassin de vie de 320 000 habitants, mais son offre de soins draine une population qui s'étend jusqu'au sud de l'Oise, l'ouest des Yvelines et l'est de l'Eure, soit un total de 570 000 habitants. Consultations de pneumologie et explorations fonctionnelles respiratoires, hospitalisations, soins médicaux et de réadaptation en pneumologie, programmes d'éducation thérapeutique (ETP)... Il offre une prise en charge complète aux patients atteints de maladies respiratoires.

En 2015, Bruno Philippe arrive au service de médecine physique et de réadaptation du site d'Aincourt. "Cela a été la genèse du projet", révèle le pneumologue, qui a aujourd'hui pris la tête de ce service, en plus de chef de pôle Parcours cliniques des maladies chroniques à l'hôpital de Pontoise et porteur du dispositif Maison de prévention en santé et d'accompagnement thérapeutique (MPSAT). "En y arrivant, je découvre l'ETP et je me rends compte qu'il s'agit d'un outil redoutable pour les patients en insuffisance respiratoire chronique souffrant de BPCO", souligne le praticien. Dans le service, entre 200 et 250 patients y sont traités par an. "Assez vite, entre 2017 et 2018, apparaît l'idée de faire de l'éducation thérapeutique en ville afin d'étendre la prise en charge des patients", précise Bruno Philippe.

 

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