Article publié dans Concours pluripro, février 2022

                              

 

 

Le contexte

Avec environ 400 000 nouveaux cas par an, l’incidence du cancer dans la population française ne cesse d’augmenter. Depuis les années 2000, les anticancéreux par voie orale ont connu un essor considérable, permettant une prise en charge moins contraignante pour les patients puisque le traitement peut être administré à domicile. Les thérapies orales concernent aujourd’hui 25 % de toutes les chimiothérapies cytotoxiques et 77 % des thérapies ciblées. "Mais il ne s’agit pas d’une boîte de paracétamol, c’est un traitement lourd, qui doit être suivi scrupuleusement", explique le Dr Mehdi Brahmi, oncologue au centre Léon-Bérard de Lyon. En effet, la mise à disposition de thérapies orales peut se révéler risquée si une organisation garantissant le suivi de l’observance et des effets indésirables n’est pas mise en place. Le décrochage du patient ou la survenue d’événements indésirables non détectés peuvent conduire à des hospitalisations, voire une aggravation de la pathologie… D’où la mise en place de l’expérimentation Onco’Link-Thérapies orales.

 

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