Expérimentation
Un arrêté paru ce vendredi au "Journal officiel" prolonge la durée de l'expérimentation Odysight qui vise à "favoriser l'accès aux soins ophtalmologiques avec une application médicale de télésurveillance permettant l'auto-évaluation des paramètres visuels".
Quatre mois après la parution de l'arrêté du 2 décembre 2024 relatif à l’ouverture d’une période transitoire pour l'article 51 "Odysight", expérimentation devenue innovation, un autre arrêté publié ce vendredi matin au Journal officiel, en date du 31 mars 2025, vient prolonger la durée de cette période transitoire "jusqu'au 30 avril prochain".
Pour rappel, cette expérimentation, lancée le 8 février 2022, vise à "favoriser l'accès aux soins ophtalmologiques avec une application médicale de télésurveillance permettant l'auto-évaluation des paramètres visuels". Compte tenu du "fardeau épidémiologique important" que représentent les maculopathies en France, "en raison de leur prévalence croissante et de leur impact sur la qualité de vie des patients", de la "diminution des effectifs d'ophtalmologues" qui devrait se poursuivre "jusqu'en 2030", de la "problématique de la répartition hétérogène de l’offre des soins en ophtalmologie" ou encore du "coût direct lié aux traitements", l'expérimentation propose de suivre l'acuité visuelle des patients à distance. "En effet, en détectant de manière précoce et en orientant rapidement les patients vers une consultation et/ou une injection intravitréenne, cela devrait permettre d’optimiser le nombre de consultations de suivi nécessaires et de n’administrer des anti-VEGF [Vascular Endothelial Growth Factor] qu’une fois une dégradation de l’acuité visuelle", assure le cahier des charges de l'article 51.
