Les intervenants partent d'un constat : le numérique "n'est pas une priorité" des porteurs de CPTS, formule Laure Maufrais, responsable des pôles parcours et coordination au GCS e-santé Pays de la Loire, le Groupement régional d'appui au développement de l'e-santé (GRADeS). David Guillet, également infirmier libéral mayennais et président d'URPS, abonde : d'abord, ils définissent "ce qui dicte le projet de santé" – zone géographique, besoins. Ensuite, ils s'attèlent au "communiquer ensemble", classique et numérique. Faire en sorte que ce dernier soit "au service" et non "une charge", c'est l'une des missions du GRADeS envers les professionnels de santé, ses adhérents, explique Laure Maufrais. Le groupement, "bras armé" de l'ARS, met "en oeuvre le projet régional de santé sur le volet numérique", collégialement, avec l'inter-URPS et l'Assurance maladie. Il assiste toute démarche proactive en la matière, ville-ville ou ville-hôpital.
Il est sollicité "soit directement par la CPTS si elle existe déjà, soit par l'inter-URPS, qui accompagne les CPTS" dans leur déploiement, pour étudier "comment le numérique pourrait soutenir la mise en oeuvre du projet de santé". Il met à disposition des outils existants, à adapter, à créer... en fonction des besoins cernés (cybersécurité, RGPD...). "C'est du sur mesure."