Cette disposition était déjà prévue dans la loi du 24 juillet 2019, mais n’avait pas été confirmée, dans l’attente notamment d’un avis de la HAS. En mars 2021, celle-ci avait fait un premier pas en publiant des critères d’éligibilité et des recommandations de bonne pratique.
« Pour juger de la pertinence d’un télésoin, plusieurs critères doivent être pris en compte : l’état clinique physique et psychologique du patient, sa situation socio-professionnelle et familiale, ses capacités de communication, mais aussi sa connaissance et son niveau d’utilisation des technologies numériques, le télésoin étant réalisé par vidéotransmission », avait-elle par exemple mentionné. Ce dernier point est important : la consultation par téléphone ne pourra être considérée comme un acte de télésoin.
Concernant la rémunération, « les tarifs des activités de télésoin réalisées par les auxiliaires médicaux et les majorations qui y sont associées ne peuvent être supérieurs à ceux fixés pour les mêmes activités mettant physiquement en présence le professionnel de santé et le patient », précise le décret qui accompagne la parution de l’arrêté. La même règle s’applique aux pharmaciens.