Dès ce vendredi, l’ensemble des nouveau-nés pourront donc être dépisté pour la drépanocytose, maladie héréditaire du sang affectant les globules rouges, se manifeste entre autres par une anémie, des crises douloureuses et un risque accru d'infections, avec des répercussions pouvant être graves (la drépanocytose est la première cause d'accident vasculaire cérébral chez l'enfant).
Comme le précise l’AFP, le dépistage néonatal de la drépanocytose était, jusqu’ici, ciblé en métropole sur les nouveau-nés aux parents originaires de zones où le risque génétique est plus important (Drom-Tom, Afrique subsaharienne, Cap-Vert, Brésil, Inde, Algérie, Tunisie, Maroc…) et généralisé en Outremer. Cependant, le dépistage en métropole s'est révélé "hétérogène selon les régions, alors qu'aucune n'est indemne de cas", comme l’avait mentionné la Haute autorité de santé (HAS) en fin 2022 qui avait également noté "un risque d'erreur dans le ciblage par les soignants".