Début juillet, 26 des 57 communes de Guingamp-Paimpol agglomération avaient déjà pris l'arrêté lancé début juin. "On n'a pas eu l'écho suffisant", estimait alors Gaël Roblin, le conseiller municipal de Guingamp à l'initiative de cet arrêté, dans les colonnes de Ouest-France. Aujourd'hui, 40 communes du département ont pris cet arrêté, rapporte le Télégramme, mais le chemin est loin d'être fini pour l'accès aux soins. 

"Cet arrêté peut s'adapter à chacun des départements bretons et, par solidarité avec les territoires ruraux les plus éloignés des centres urbains, j'appelle les métropoles à nous rejoindre" soutenait Vincent Le Meaux, président de Guingamp-Paimpol agglomération, dans Ouest-France. Il y a deux mois, les élus du territoire, avaient pris en conseil communautaire un arrêté dans lequel ils enjoignent l'État à lancer un plan d'urgence pour l'accès à la santé dans le département, et ce, sous-peine d'une astreinte financière journalière. Du point de vue juridique, le texte est "tout à fait valable", assure le socialiste, complété par Gaël Roblin dans le Télégramme : "un maire peut prendre un arrêté pour faire cesser un trouble à l'ordre public. À partir du moment où les habitants des Côtes-d'Armor ne sont pas dotés des mêmes services d'accès aux soins, on peut dire qu'il y a une atteinte à la dignité." 

"Nous, élus locaux, sommes en première ligne, face à un gouvernement absent et silencieux" a déclaré Vincent Le Meaux, qui indique qu'il suffira simplement aux élus de voter et de ratifier l'arrêté dans leurs communes respectives. 

[Avec Ouest-France et le Télégramme
 

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