En région
Depuis le 13 mai dernier, la mairie du Caule-Sainte-Beuve en Normandie, se transforme en centre de santé "mobile" tous les mercredis, grâce à un partenariat noué avec le DAC Caux–Bray-Albâtre et les élus locaux. Des médecins jeunes retraités ainsi que des assistants médicaux ont notamment contribué à la mise en place de ce projet.
Durant les 3 prochaines années, la mairie du Caule-Sainte-Beuve, commune d'un peu moins de 500 habitants et située en Seine-Maritime, accueillera plusieurs professionnels de santé qui assureront des consultations. Face à la désertification médicale grandissante dans ce territoire, professionnels de santé, élus (locaux et régionaux notamment) ainsi que l'ARS, ont mis sur pied le centre de Santé mobile Caux Bray Albâtre. Ainsi tous les mercredis*, les professionnels de santé du Dispositif d'appui à la coordination (DAC) Caux–Bray-Albâtre, apportent tout le matériel nécessaire aux consultations grâce à leur médicobus qui sillonne les routes du territoire dieppois.
Porté par l'association Appui Santé Caux-Bray-Albâtre, ce Médicobus a été impulsé par l’@ars_normandie, avec le soutien du @Prefet76, de l’Assurance maladie, la @RegionNormandie, de la @seinemaritime et des intercommunalités. pic.twitter.com/pZKns5tsc7
— ARS Normandie (@ars_normandie) May 13, 2024
Les salles de la mairie se retrouvent transformées en véritables cabinets médicaux. "Les mairies Saint-Vaast d’Equiqueville et Saint-Martin-le-Gaillard accueillent aussi l’association pour quelques heures", rapporte Julien Coquais, directeur du DAC, au journal Le Réveil de Neufchâtel. Il explique les difficultés à trouver des "locaux assez grands pour accueillir le centre de santé mobile". Pour fonctionner, le centre de santé mobile est constitué de "jeunes médecins retraités" ainsi que d'assistants médicaux, tous salariés.
Parmi eux, Jean-Claude Bretéché, médecin généraliste de la région de Dieppe à la retraite depuis maintenant 6 ans. "Lorsque j’ai pris ma retraite, j’ai cherché un remplaçant. Je donnais tout le matériel, la personne n’avait qu’à poser ses valises", explique-t-il, toujours au journal local. En dépit de tous ses efforts, aucun remplaçant n'a été trouvé. Engagé depuis comme bénévole à la Croix-Rouge, il révèle que le nombre de plus en plus alarmant de patients sans médecin traitant l'a "motivé à rejoindre le centre de santé mobile lorsqu’on [le lui] a proposé".
