À l’époque, le Planning familial de la Drôme avait tiré la sonnette d’alarme en lançant une pétition contre ce projet, dénonçant « une régression de l’accès aux droits et à la prévention en santé sexuelle ». Plus de 4.700 signatures avaient été récoltées en quelques jours, accompagnées de manifestations, de courriers et d’un amendement défendu sans succès.
Ce lundi encore, plus de 150 personnes s’étaient réunies devant le Conseil départemental pour tenter de faire pression une dernière fois. Mais les élus n’ont procédé à aucun ajustement budgétaire. Les centres de Die, Hauterives, Livron-Loriol, Pierrelatte, Portes-lès-Valence et Saint-Jean-en-Royans sont concernés par ces fermetures. Par ailleurs, les 10 autres centres du territoire verront leurs subventions diminuer de 20 %.
Pour justifier ces baisses de rideaux et de budget, la majorité a évoqué un « budget de responsabilité » et une « forte pression sur les dépenses », toujours selon nos confrères, malgré les critiques pointant un recul en matière de prévention, d'éducation à la sexualité et de lutte contre les violences sexistes.
[Avec le Dauphiné]