"Tout tenter". C'est ce qu'a affirmé David Margueritte, président de l'agglomération du Cotentin à nos confrères de Ouest France. Car si le centre de santé Brès-Croizat de Cherbourg-en-Cotentin (Normandie) avait un temps pu proposer, d'après le maire de ville Benoit Arrivé, "14.000 consultations par an", ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il ajoute que 20 à 25.000 nouveaux habitants sont attendus prochainement, soulignant l'importance de la présence de médecins pour faire rester ces futurs cherbourgeois. "S’ils n’ont pas de médecins, ils ne resteront pas" précise-t-il. Pour environ 7.500 habitants sans médecin traitant, l'agglomération entend recruter pour le centre, et ce, surtout chez les jeunes.  

"On va mettre en place un dispositif médecin junior, pour qu’une vingtaine d’étudiants en quatrième année d’internat puisse exercer dans les cabinets médicaux et avoir 200 à 300 patients chacun", confirme le président de l'agglomération. Une stratégie prévue pour contrer les déserts médicaux, même si un autre problème subsiste : le modèle de médecine salariée, lui-même perçu comme contraignant. Une légère contrainte, d'horaires et de rémunération, contrée par les avantages et le confort offert, ainsi que la possibilité de travailler en équipe. "On a prouvé que la médecine salariée pouvait être efficace", affirme Benoit Arrivé.  

L'agglomération a selon lui prévu de "développer ce modèle et de faire d’autres centres dans le territoire". D'autres projets sont également à suivre : un médicobus et la création de trois nouveaux centres communautaires sur le territoire.  

 

[Avec Ouest France

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