Gabiel Attal a dévoilé plusieurs idées afin de combattre efficacement la fraude sociale, qui coûte entre 6 et 8 milliards d'euros par an selon la Cour des comptes, et plus spécialement celle aux prestations de santé. "Je veux qu’on lève un tabou : dans 70 % des cas, la fraude est à l’initiative d’un professionnel de santé par surfacturation ou par facturation d’actes fictifs", a-t-il indiqué dans les colonnes du Parisien, ce mardi. Si en 2022, l’Assurance maladie aurait détecté 300 millions d'euros de fraude, le ministre délégué aux Comptes publics souhaite qu’en 2023, "atteindre 500 M€ dès l’année prochaine". Pour ce faire, plusieurs pistes ont été mises sur la table. "Nous allons pouvoir déconventionner, c’est-à-dire interdire le remboursement par l’Assurance maladie de tous pourvoyeurs de soins qui fraudent (centres de santé, pharmaciens d’officine ou transporteurs sanitaires). Nous allons aussi rehausser les pénalités à 300 % du montant de la fraude et à 400 % en cas de bande organisée."

 

Les Français soignés dans un centre dentaire ou ophtalmologique recevront, par SMS, la liste des actes facturés
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