Exercice coordonné
À Villeneuve-la-Garenne, Gennevilliers et Nanterre, des structures regroupant généralistes et spécialistes sont en chantier. Elles sont aidées financièrement par les collectivités pour lutter contre la désertification médicale.
Attirer les médecins dans des zones où il en manque et enrayer la pénurie. Tel est aujourd’hui l’objectif de nombreuses communes un peu partout sur le territoire. Dans les Hauts-de-Seine, plusieurs maisons médicales et centres de santé vont ouvrir leurs portes dans les mois à venir, aidés par les collectivités, relate Le Parisien.
À Villeneuve-la-Garenne, ce sont ainsi trois maisons médicales qui sont en chantier. Une trentaine de professionnels de santé – généralistes, spécialistes, paramédicaux – y exerceront à partir de la fin d’année pour les deux premières, et dès le début d’année 2024 pour la troisième. Une subvention de 100 000 euros a été accordée à chacune d’elles par la municipalité.
Un peu plus au sud, Gennevilliers compte déjà deux centres municipaux de santé (CMS). 150 salariés assurent 132 000 consultations auprès de 45 000 patients chaque année, détaille Le Parisien. "Nos CMS sont liés par des accords avec l’AP-HP. Des internes effectuent leurs stages dans nos établissements", précise Patrice Leclerc, maire de la ville. Budget pour la commune : deux millions d’euros annuels (sur un total de dix millions). La municipalité participe aussi à l’agrandissement de deux maisons médicales, tandis qu’une troisième est en projet au Luth. Les médecins des deux villes – Villeneuve-la-Garenne et Gennevilliers –, libéraux ou salariés, travaillent par ailleurs en partenariat via la CPTS.
Enfin, à Nanterre, c’est un grand centre municipal de santé – nommé Juliette-Ténine – qui est en construction. Il remplacera dès 2025 le CMS Maurice Thorez et devrait assurer chaque année jusqu’à 46 000 consultations.
[Avec Le Parisien]
