"Vous imaginez, 15 000 Nîmois n'ont pas de médecin traitant, sans compter les villages alentour, ce n'est pas possible", s'alarme Pierre Costa, urologue à la retraite, dans les pages du Midi Libre.

Avec Pierre Rampères, Pierre Mares, David Costa, médecins généralistes ainsi que Amadou Sy, psychologue, et Jonathan Callas, kinésithérapeute, il a eu l’idée de créer le SIS – Soins immédiats secours – dans le quartier de Castanet à Nîmes.

Le centre de santé comprendra à termes un pôle "Traumatologie", un pôle "Radiologie", un pôle "Femme", un pôle "Psychothérapie" et un pôle "Médecins du sport". Le centre SIS "sera aussi référent territorial des téléconsultations", pointe Pierre Costa, qui a pris la présidence de l’association qui porte le projet.

 

"Il faudrait 4 ou 5 centres de santé de ce type rien qu'à Nîmes"

Des locaux de 800m2 sont en travaux et le centre pilote devrait ouvrir en juin 2023. Il doit accueillir des patients sans médecin traitant du lundi au vendredi, de 8h à 20h. "On privilégiera les rendez-vous mais on ne refusera jamais quelqu’un qui n’en a pas", assurent les porteurs de projet. Lors de l’ouverture,  deux médecins salariés devraient prendre leur poste, aux côtés de trois infirmières, un manipulateur radio et deux assistantes médicales. Le SIS envisage d’accueillir 80 à 100 patients par jour. "Rien qu’à Nîmes, (où 58 % des médecins généraliste sont plus de 60 ans, NDLR), il faudrait 4 ou 5 centres de santé de ce type, estime Pierre Costa. Et déjà Béziers et Alès nous sollicitent pour en faire dans leur ville".

Le coût du projet est estimé à 950 000 €, travaux et équipement de radiologie numérique compris. Des demandes de subventions ont été faites auprès de la CPAM, du ministère de la Santé, des collectivités locales. Mais le SIS lance aussi un appel aux dons et au mécénat sur le site de financement HelloAsso.

Le SIS intégrera la CPTS Nîmes Nemausa et participera au dispositifs SAS.

[Avec Midi Libre]

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