L’essayer, c’est l’adopter : "Face aux 6 millions de Français vivant dans les déserts médicaux, le modèle des centres de santé, fondé sur un accès universel à des soins de proximité sans dépassement d’honoraire, sans avance de frais, dans un cadre collectif intégré et pluriprofessionnel, a démontré sa capacité à apporter des réponses efficaces et pertinentes aux besoins de santé croissants dans tous les territoires", plaide Jeanne Villeneuve, secrétaire générale de la Fédération nationale des centres de santé (FNCS). Un discours approuvé par Frédéric Villebrun, co-président de l’Union syndicale des professionnels de centres de santé (USPCS), et Laure Artru, présidente de l’Association de citoyens contre les déserts médicaux (ACCDM), également interrogés par les députés le 26 novembre à l’Assemblée nationale.  

Mais pour lutter contre la désertification médicale, plus que des mesures financières, c’est un véritable "élan" politique qui doit être insufflé. Les sites France santé, annoncés par le Premier ministre en septembre dernier et dont feraient partie les centres de santé, pourraient accélérer le processus. 

 

Une efficacité qui n’est plus à démontrer

Également interrogée en deuxième partie de séance par les députés, la ministre de la Santé n’a cessé de vanter les mérites des centres de santé. "De fait, les 2.500 centres de santé sont des modèles vertueux, ils accueillent une patientèle souvent plus fragile, éloignée du système de soins traditionnel ; ils garantissent un accès financier plus équitable ; ils incarnent l’exercice pluriprofessionnel et sont le terreau d’innovations ; ils répondent aux aspirations de beaucoup de jeunes médecins. Pour ces raisons, ils sont des acteurs incontournables de la médecine de ville et partie intégrante des différents leviers d’une politique volontariste d’accès aux soins", assure Stéphanie Rist.

 

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