Les contre-indications concernent les troubles de réfraction associés à une pathologie ophtalmologique (glaucome, hypertension intraoculaire isolée, pathologies vitréenne et/ou rétinienne, etc.) ; les troubles de réfraction associés à une pathologie générale (diabète, maladies auto-immunes, etc.) ; les troubles de réfraction associés à la prise de médicaments au long cours pouvant entraîner des complications oculaires (corticoïdes, antipaludéens de synthèse, etc.). La liste est à retrouver en intégralité dans l’arrêté.
Il est aussi rappelé qu’ "en cas de doute sur une situation ou une pathologie non prévue par le présent arrêté, l'orthoptiste réoriente son patient vers le médecin ophtalmologiste".
"Les orthoptistes sont les premiers paramédicaux à recevoir la confiance du Gouvernement pour être en accès direct", s’est félicité le SNAO. Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, a quant à elle salué sur Twitter "une mesure phare en faveur de l’accès aux soins de nos concitoyens".
L’accès direct aux orthoptistes, prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale 2022, avait l’an dernier suscité la colère des ophtalmologistes.