C'est devenu "un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui veulent transformer et faire évoluer notre système de santé", assure Elyes Lamine, directeur adjoint de l’Institut national universitaire Champollion, qui accueille chaque année les Universités de la coordination en santé, à Albi. Une 6e édition qui comptait près de 420 participants, et dont la thématique, "Coordination, la quête d’une rencontre", questionnait les "alliances" possibles "entre les personnes, les professionnels et les réalités territoriales". Parce que "c’est la diversité de nos regards" et "les deux piliers que sont l’expertise sanitaire et l’expertise sociale" qui font "la richesse des parcours de santé", a insisté Marion Bru, présidente de la Facs nationale.

Car "malgré [leur] jeunesse", les dispositifs d’appui à la coordination sont un "trait d’union fort et indispensable pour les professionnels, les établissements, les élus et surtout les élus du système de santé", a souligné celle qui est aussi présidente du DAC 33 (Giron’DAC) : "Nous permettons aussi à notre système de santé des gains d’efficacité, de recourir aux ressources qui sont présentes et disponibles… Car nous sommes un maillon solide qui constitue la chaîne de prise en charge au juste, bon et pertinent parcours." À ses yeux, 2025 "peut marquer une étape importance, la preuve de l’efficacité des services concrets, réels et financiers apportés au fonctionnement du système de santé".
 


crédits : deuxième studio/Christian Rivière

Communicants des structures de coopération et de coordination en santé : qui sont-ils ?

Quelle est la place de la communication au sein du DAC, de la CPTS, du DSR, du contrat local de santé... ? Qui se charge de cette communication ? Quels sont les canaux de communication ? Quels liens avec la presse (locale ou nationale) ? En marge de la 6e édition des Universités de la coordination en santé, Concours pluripro, partenaire de l’événement, a lancé une enquête, en lien avec la Facs Occitanie, sur la communication au sein des structures de coopération et de coordination en santé. Voici les principaux éléments à retenir* :

• 93 % des structures répondantes réalisent des actions de communication – principalement sur leurs missions (89 %) et des événements organisés (84 %) – via leur site internet (78 %), les réseaux sociaux (77 %) ou des supports papier (73 %) ;

• qui communique ? dans 45 % des cas, c’est un chargé de communication formé lors de ses études initiales (près d’un sur deux). Par semaine, il y consacre moins d’une journée (40 %) ou entre deux à trois jours (25 %) ;

• près de 8 structures sur 10 sont présentes sur les réseaux sociaux, principalement sur LinkedIn (79 %). En revanche, 1 structure sur 10 en est absente ;

• sur les réseaux sociaux, les structures communiquent plusieurs fois par semaine (32 %), ou 1 fois par semaine (26 %) ou par mois (26 %) ;

• plus de 6 structures sur 10 (64 %) n’ont jamais de contact avec la presse pour valoriser ses actions.

 

 

* Enquête menée du 5 juin au 16 juillet – 81 répondants dont près de 40 % exerçant au sein d’un DAC, 20 % en centre de ressources territorial et 11 % en CPTS ou dans un dispositif régional (DR) ou dispositif spécifique égional (DSR). Retrouvez l’intégralité de l’enquête sur notre site concourspluripro.fr

RETOUR HAUT DE PAGE