C'est devenu "un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui veulent transformer et faire évoluer notre système de santé", assure Elyes Lamine, directeur adjoint de l’Institut national universitaire Champollion, qui accueille chaque année les Universités de la coordination en santé, à Albi. Une 6e édition qui comptait près de 420 participants, et dont la thématique, "Coordination, la quête d’une rencontre", questionnait les "alliances" possibles "entre les personnes, les professionnels et les réalités territoriales". Parce que "c’est la diversité de nos regards" et "les deux piliers que sont l’expertise sanitaire et l’expertise sociale" qui font "la richesse des parcours de santé", a insisté Marion Bru, présidente de la Facs nationale.
Car "malgré [leur] jeunesse", les dispositifs d’appui à la coordination sont un "trait d’union fort et indispensable pour les professionnels, les établissements, les élus et surtout les élus du système de santé", a souligné celle qui est aussi présidente du DAC 33 (Giron’DAC) : "Nous permettons aussi à notre système de santé des gains d’efficacité, de recourir aux ressources qui sont présentes et disponibles… Car nous sommes un maillon solide qui constitue la chaîne de prise en charge au juste, bon et pertinent parcours." À ses yeux, 2025 "peut marquer une étape importance, la preuve de l’efficacité des services concrets, réels et financiers apportés au fonctionnement du système de santé".


crédits : deuxième studio/Christian Rivière