Feu vert pour les équipes de soins coordonnées avec le patient (Escap). Ce lundi, le dispositif, porté par l'Union nationale des professionnels de santé (UNPS), entre en phase expérimentale sur tout le territoire national, pour une durée de trois ans. "Une nouvelle opportunité pour tous les professionnels de santé de renforcer la coordination des soins", assure l'UNPS sur le réseau social LinkedIn. 

Longtemps réticente, l’Assurance-maladie a signé, en juin 2024, l'avenant 1 à l’accord-cadre interprofessionnel (Acip), avec l'UNPS et l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaires (Unocam), permettant la mise en place de cette expérimentation. 
 


Améliorer la prise en charge des patients ayant des parcours de soins complexes, qui exigent l’intervention de plusieurs professionnels de santé ; favoriser la bonne coordination entre professionnels ; optimiser le temps médical pour les patients stabilisés… Autant d’objectifs que visent ces équipes de soins ouvertes qui vont assurer une coordination de proximité entre différents professionnels de santé. 

Comment fonctionne l'Escap ? Le professionnel de santé libéral (médecin, kiné, infirmière…) qui prend en charge une des quatre situations cliniques identifiées par l'avenant – patients polypathologiques chroniques de plus de 65 ans, patients en soins palliatifs, patients ayant fait un AVC et ayant été hospitalisés il y a moins d'un an, et patients diabétiques (type 1 et 2) sous insuline – constate un besoin de coordination interprofessionnelle, en s'appuyant sur une grille d'inclusion disponible via son application Escap. Si le profil du patient totalise "au moins 13 points", il est éligible à l'expérimentation.  

source : UNPS 

 

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