Renforcer l’attractivité des territoires, affronter les défis de la démographie des professionnels de santé et maintenir un accès aux soins de proximité pour la population normande : une étape majeure a été franchie en ce sens avec la rédaction d’une charte partenariale pour l’accès aux soins ambulatoires en Normandie pour la période 2021-2025.

Les travaux d’élaboration de cette charte se sont achevés jeudi 21 octobre 2021 autour de l’ensemble des partenaires : l’ARS Normandie, la Préfecture de région, les Préfectures de département du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne et de Seine-Maritime, la Région Normandie, les Conseils départementaux du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne et de Seine-Maritime, l’Union régionale des médecins libéraux, les URPS (sage-femme, infirmier, pharmacien, biologiste, pédicure-podologue, chirurgien-dentiste, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste), les Conseils de l’Ordre (médecin, sage-femme, infirmier, chirurgien-dentiste, masseur-kinésithérapeute, pharmacien, pédicure-podologue), l’Uriopss, les universités de Caen-Normandie et de Rouen, France Assos santé, l’Assurance maladie et la Mutualité sociale agricole.

A l’issue de cette phase partenariale de rédaction, une signature officielle aura lieu dans les prochaines semaines.

     

    Répondre à l’appétence des futurs professionnels pour l’exercice libéral coordonné

    Avec cette charte, les partenaires s’engagent pour :

    - Mieux coordonner toutes les initiatives en faveur de l’accès aux soins de proximité ;

    - Etre pro-actif dans l’identification des besoins non satisfaits ou des tensions à venir ;

    - Elargir le champ des projets à soutenir, en encourageant l’exercice coordonné, ainsi que toutes les solutions de qualité pour faciliter l’accès aux soins.

    Pour rappel, une enquête sur les déterminants à l’installation réalisée en 2019 par le Conseil national de l’Ordre des médecins a montré l’appétence des futurs professionnels pour l’exercice libéral coordonné. Seuls 3 % d’entre eux souhaitent un exercice isolé, 27 % se dirigent vers un exercice mixte (libéral et salarié) et 45 % plébiscitent un exercice regroupé (en MSP ou en cabinet de groupe). En janvier 2021 en Normandie, on dénombre ainsi 58 installations de médecins généralistes, dont 18 en maison de santé pluriprofessionnelle, 32 dans un autre mode d’exercice regroupé, et seulement 8 en exercice seul. Dans le même temps, le bilan réalisé a également montré que l’attractivité des territoires ne se limite pas à l’existence d’une MSP de taille significative, mais également à des formes d’exercice coordonné plus simple et à des initiatives plus diverses.

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