Arrêté
Depuis janvier 2022, le projet "RéPAP Référent Parcours Périnatalité" permet aux femmes enceintes de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Un arrêté vient de prolonger la durée de l'expérimentation qui est en place dans quatre territoires : Centre-Essonne, Pays Loire Touraine, Drôme et Guyane.
Construire un parcours personnalisé de périnatalité coordonné, de la grossesse aux trois mois révolus de l’enfant. Telle est l’ambition du projet "RéPAP : Référent parcours périnatalité", mis en place depuis janvier 2022 dans quatre territoires volontaires (territoires de la CPTS Centre-Essonne, du Pays Loire Touraine, départements de la Drôme et de la Guyane). Prévue au début pour dix-huit mois, l’expérimentation vient d’être prolongée à vingt-quatre mois, précise un arrêté paru le 27 février.
Objectif de RéPAP ? "Améliorer la santé globale des femmes et des enfants en permettant un accompagnement continu du parcours de la grossesse au post-partum, au plus près des besoins, en lien et coordination avec les autres professionnels intervenant en période périnatale", lit-on sur le site du ministère de la Santé. L’ambition est, plus globalement, de dépister la dépression postnatale, dont les premiers signes apparaissent en anténatal. Ce projet est issu d’une recommandation du rapport des 1000 premiers jours, qui avait été remis fin 2020 par la commission Cyrulnik.
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L'expérimentation vise donc à construire un parcours personnalisé de périnatalité coordonné, de la grossesse aux trois mois révolus de l'enfant, grâce à l'accompagnement par un référent parcours périnatalité (RéPAP), "interlocuteur privilégié" de la femme et du couple ainsi que des professionnels hospitaliers, libéraux et/ou de PMI qui interviennent lors de la grossesse et des premiers mois de vie, qu'ils soient professionnels des champs somatique, psychique ou social. "Ce référent, qui s'assurera de la continuité du parcours ante et post-partum, contribuera ainsi à limiter les ruptures de suivi dans la prise en charge, qui peuvent s'avérer particulièrement néfastes pour l'enfant et la mère, en particulier lorsque cette dernière présente des facteurs de risques et/ou de vulnérabilités avérés", précise l'arrêté. L'expérimentation propose donc une organisation et un financement innovants.
