En activité depuis le mois d'octobre mais officiellement inaugurée hier à midi en présence de Nicolas Revel et Rémi Salomon, l'unité de crise pour adolescents suicidaires "Weiji" (l'opportunité que représente la crise en mandarin) de l'hôpital Cochin à Paris, vise à proposer une réponse structurée au virage ambulatoire de la prise en charge des adolescents suicidaires. "L'idée s'est imposée dans la mesure où, depuis plusieurs années, les études montrent une augmentation de la souffrance psychologique et psychiatrique des adolescents", explique à l'AFP la psychiatre Marie-Rose Moro, qui dirige la maison de Solenn.  

"20 à 25% d'un groupe d'âge adolescent a des souffrances psychiques, et 10 à 15% des idées suicidaires [selon Santé publique France] : c'est énorme, cela augmentait déjà avant le Covid mais le Covid l'a mis en évidence, donc on s'est dit : il faut en faire plus", poursuit-elle. "Des études internationales ont montré que, dans certains cas, une prise en charge ambulatoire intensive" des adolescents, "sans les sortir de leur famille, de l'école, de leur lieu de vie, peut s'avérer plus efficace qu'une hospitalisation", expose Marie-Rose Moro.  

 

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